Le Galaxy S4 de Samsung

Banc d'essai

Exclusif

Je viens de passer deux semaines en compagnie de l’un des téléphones intelligents les plus en vue du moment. Le bilan : je vais peut-être verser une petite larme quand viendra le temps de m’en séparer.

Design

Les téléphones intelligents Samsung ont un style discret, mais fonctionnel et le Galaxy S4 ne fait pas exception à la règle. S’il n’a pas la beauté d’un iPhone, loin de là, sa prise en main n’en demeure pas moins tout à fait satisfaisante grâce à une minceur et à une légèreté plus que louables pour un appareil doté d’un écran de 5 pouces qui occupe presque toute la superficie du boîtier.

Le boîtier en polycarbonate ne semble pas particulièrement solide au premier coup d’oeil, mais cette impression est probablement trompeuse si je me fie aux multiples vols planés auxquels mon bon vieux Nexus S, un autre appareil conçu par Samsung, a survécu sans la moindre égratignure depuis deux ans. Les quelques malheureux millimètres entre la bordure de l’écran et celle du boîtier supplient cependant le propriétaire de protéger l’appareil avec un étui, ce qu’on n’hésitera pas à faire parce que le look du Galaxy S4 ne perd pas grand chose à être caché.

Caractéristiques techniques

  • Processeur Snapdragon quadriocœur cadencé à 1,9 GHz
  • Écran Super AMOLED de 5 pouces 1080p (441 ppp)
  • Système d’exploitation : Android 4.2.2
  • Caméra principale : 13 mégapixels en mode photo, 1080p en mode vidéo
  • Caméra frontale : 2 mégapixels
  • Capacité de stockage : 16 Go et lecteur de carte MicroSD
  • Connectivité : LTE, HSPA, GSM
  • Poids : 130 grammes

Matériel

L’écran du Galaxy S4 est absolument spectaculaire. La densité de pixels rend la lecture et la navigation Web aussi confortables que sur une tablette, les vidéos jaillissent de l’appareil, et la réponse tactile est impeccable. Mieux : la brillance de l’écran du S4 le rend tout à fait utilisable au soleil, à condition de ne pas exagérer!

L’appareil photo constitue l’autre grande force du S4 : la qualité des images est impressionnante, le flash à DEL fait le boulot, et la prise de photos par des néophytes comme moi est facilitée par la présence de quelques modes spéciaux comme on en retrouve sur les appareils dédiés. La capture vidéo est aussi très satisfaisante, mais elle requiert du doigté ou un trépied; le stabilisateur intégré ne m’a pas semblé très convaincant, et une vidéo 1080p qui sautille, ça ne pardonne pas.

Logiciels intégrés

Samsung adore développer des fonctions logicielles pas toujours très enthousiasmantes dans le but de se distinguer de la compétition. Celles du Galaxy S4 ne passeront pas à l’histoire.

Vous passerez bien une dizaine de minutes à vous amuser à voir jusqu’à quel point il peut tout comprendre de travers, mais par la suite vous retournerez vite aux contrôles tactiles en espérant ne jamais avoir besoin de composer le 911 avec la voix quand vous aurez les mains liées par un gangster.

La meilleure du lot est probablement S Health, une application qui offre quelques-unes des fonctions d’un moniteur d’exercice comme le Jawbone Up ou le Fitbit Flex : podomètre, calcul des calories consommées, suivi du programme d’exercice et du poids, etc. S Health mesure aussi la température et l’humidité ambiantes et, en collaboration avec des accessoires, la glycémie et la pression artérielle. Pas mal.

Le système de reconnaissance vocale S Voice, lui, fonctionne aussi mal que Siri quand on commet l’erreur d’essayer de lui parler en français avec un accent québécois. Vous passerez bien une dizaine de minutes à vous amuser à voir jusqu’à quel point il peut tout comprendre de travers, mais par la suite vous retournerez vite aux contrôles tactiles en espérant ne jamais avoir besoin de composer le 911 avec la voix quand vous aurez les mains liées par un gangster.

Deux fonctions appelées «Air View» et «Air Gesture» permettent de contrôler son téléphone sans lui toucher, rien qu’en effectuant certains gestes au-dessus de la caméra ou en laissant son doigt flotter au-dessus de l’écran. Utile quand on a les mains très sales, mais pas disponible dans toutes les applications, loin de là, et pas toujours très efficace : pendant mon test, le système a raté un bon quart de mes gestes même dans les applications qui le supportaient. Des outils qui ne serviront donc pas souvent eux non plus, d’autant plus que Chrome ne supporte apparemment ni l’un, ni l’autre.

Performances

Impeccables. Le processeur Snapdragon du Galaxy S4 est une bête de vitesse et toutes les applications défilent comme l’éclair. Le réseau LTE de Telus, sur lequel j’ai testé le téléphone, livre la marchandise lui aussi : la vitesse de transmission des données humiliait régulièrement ma connexion internet câblée.

Autonomie

En théorie, on nous promet 14 heures d’autonomie en mode téléphonie et 23 jours en mode veille. En pratique, je n’ai eu besoin de charger l’appareil qu’une seule fois en dix jours malgré une utilisation assez intense par moments. Il faudrait vraiment des circonstances exceptionnelles pour que l’autonomie de la batterie pose un quelconque problème.

Points forts

  • Écran magnifique
  • Excellent appareil-photo
  • Rapidité d’exécution
  • Très bonne autonomie

Points faibles

  • Logiciels intégrés plus ou moins pertinents
  • Prix élevé : 700$ sans entente ou 229$ avec une entente de trois ans

Verdict

Un superbe appareil qui comblera la grande majorité des consommateurs.

Design : 3,5
Performance : 5
Autonomie : 5
Prix : 3,5

Note finale : 4,5

  • Yves

    Maudi PPI trop eleve impossible pour moi avoir sa du a ma myopie et agstigmatisme je deteste d ailleur samsung ca aide deja pas, aime pas leur concept leur telephoen qui gele….

  • Eileen

    Suis pas certaine de comprendre pour l’autonomie … en mode téléphone exclusivement ou avec les apps ? parce que moi, je ne passe pas 16h sans le recharger avec une utilisation moyenne d’internet, Facebook, twitter, courriels et musique.
    Pour le reste, suis assez d’accord avec votre analyse :)

  • F.D. Laramée

    @Eileen: J’ai un profil d’utilisation assez économe (pas de Bluetooth, peu de géolocalisation, peu de musique, j’arrête les apps qui ne servent plus, etc.) mais j’ai obtenu plus du double de l’autonomie que j’ai avec mon Nexus S tout en passant plus de temps sur le Web et à regarder des vidéos que d’habitude. C’est sûr que si c’était mon appareil principal et que je n’effectuais pas la plupart de mes tâches sur le iPad, j’aurais besoin de recharger plus souvent, mais je suis tout de même assez impressionné par ce que j’ai vu.