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| Lutte contre le racisme, la discrimination et la xénophobie |
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| Dans la lutte contre la discrimination, l’UNESCO s’efforce de mettre en évidence les obstacles nuisant au plein exercice des droits humains : l’impact du nationalisme, l’intolérance religieuse, la discrimination à l’encontre des minorités et les formes de discrimination issues des progrès de la science ou de maladies comme le VIH/sida. |
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La lutte contre le racisme et la discrimination se situe au coeur du mandat de l'UNESCO. L'Organisation a élaboré divers instruments internationaux définissant des principes, des concepts et des critères universels pour soutenir cette lutte. Parallèlement, l'UNESCO a lancé, sur le plan opérationnel, des programmes et des projets pour participer concrètement à l'éradication du racisme et de la discrimination sous toutes ses formes. Sous l'impulsion de l'engagement manifesté par la communauté internationale lors de la Conférence Mondiale contre le Racisme, la Discrimination, la Xénophobie et l'Intolérance qui y est associée, (Durban, Afrique du Sud, 31 août au 7 septembre 2001), une nouvelle dynamique s'est créée pour renforcer à nouveau son action en la matière.
Historique
L'article 1er de l'Acte constitutif de l'UNESCO (16 novembre 1945) stipule que l’Organisation se doit de « contribuer au maintien de la paix et de la sécurité en resserrant par l’éducation, la science et la culture, la collaboration entre nations, afin d’assurer le respect universel de la justice, de la loi, des droits de l’homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion ».
Ainsi dès les premières années de sa création, l’UNESCO a démontré son engagement dans ce domaine en mobilisant la communauté scientifique afin de réfuter la validité du concept de « race ». Une série de Déclarations contribuent à démontrer l’inanité des préjugés raciaux telles que la Déclaration sur la race et les préjugés raciaux de 1978.
Par la suite, l’UNESCO orienta également son action vers l’élaboration d’instruments internationaux définissant des principes, des concepts et des critères universels pour soutenir la lutte contre ces menaces à la paix et à la stabilité des sociétés.
Par ailleurs, l'UNESCO a lancé plusieurs programmes et projets pour participer concrètement à la lutte contre le racisme et les discriminations. Par exemple, le programme spécial contre l’apartheid a été créé en faveur des victimes de ce racisme institutionnel qualifié dès 1966 par l’UNESCO de « crime contre l’humanité ». De même, le projet interculturel lancé en 1993, Conférence Mondiale contre le Racisme, la Discrimination, la Xénophobie et l’Intolérance qui y est associée(Durban, Afrique du Sud, 31 août au 7 septembre 2001).
La contribution de l’UNESCO à cette Conférence a été considérable, en témoignent l’intervention en séance plénière du représentant de l’UNESCO, l’organisation et l’animation des tables rondes, la présentation d’une exposition et la publication et la diffusion de diverses publications, notamment United to Combat Racism, préparée spécialement pour la Conférence par l’UNESCO en collaboration avec le Haut Commissariat aux droits de l’homme.
En outre, le programme d’action adopté lors de la Conférence de Durban a adressé un certain nombre de recommandations spécifiques à l’UNESCO, l’invitant à renforcer son action dans la lutte contre le racisme et les discriminations.
Cette volonté répond au nouveau contexte mondial né des évènements du 11 septembre 2001, qui est également marqué par le renforcement de la lutte contre le terrorisme international. Celle-ci doit être menée dans le respect des droits de l’Homme, et notamment des instruments internationaux, contre les discriminations basées sur la race, la couleur, la descendance ou l’origine ethnique.
Ainsi l’UNESCO a élaboré une stratégie intégrée de lutte contre le racisme, la discrimination, la xénophobie et l'intolérance afin de répondre aux recommandations qui lui ont été adressées dans le cadre de la Conférence de Durban. Cette stratégie prend en compte les résultats des consultations régionales organisées par l’UNESCO, qui ont mis à jour les spécificités de chaque région et leurs priorités. Elle se fonde également sur les études réalisées sur les différentes causes et formes de discrimination. En résumé, cette stratégie va répondre à trois exigences :
nécessité d’un choix thématique
nécessité d’une prise en compte des spécificités régionales
nécessité d’actions opérationnelles et innovantes
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Actualités |
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Pour cette année 2004, désignée par les Nations unies comme l’Année internationale de commémoration de la lutte contre l’esclavage et de son abolition, des ateliers et événements seront dédiés à la mémoire des victimes de ce crime contre l’humanité pour honorer notamment leur combat pour la liberté, l’égalité et la dignité.
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