Suivez le Cafard cosmique sur Twitter
Devenez Fan du Cafard cosmique et suivez toute l’actualité du site sur Facebook
Flux RSS 2.0 : pour afficher toutes les nouveautés du site par syndication.
netvibes : cliquer ici pour ajouter le flux RSS à votre page netvibes.
La science-fiction de Robert C. Wilson met l’Homme au coeur de l’intrigue. L’imaginaire n’intervient que pour imposer la confrontation des personnages. Pas de gros effet, mais des idées de départ toujours très fortes, et beaucoup de sensibilité dans le traitement des personnages font de lui l’un des auteurs favoris du Cafard.
Né en Californie, Robert C. Wilson l’a quittée à l’âge de neuf ans pour aller s’installer à Toronto au Canada, où son père avait accepté une mutation professionnelle.
Dès l’enfance, il est attiré par les récits de science-fiction et les mondes imaginaires ; il apprend à lire bien avant l’entrée à l’école primaire, et commence très vite à écrire de petites histoires.
Il vend sa première nouvelle au magazine Analog en 1975, il l’avait écrite à l’âge de dix-neuf ans... mais il reconnaît lui-même que ses premières publications intéressantes sont plus tardives.
Tout commence en réalité avec deux nouvelles parues dans le Magazine of Fantasy and Science Fiction et Isaac Asimov’s Science Fiction Magazine au milieu des années 80. Wilson est remarqué et une éditrice, Shawna McCarthy, qui l’avait publié à Asilmov magazine, lui passe commande de son premier roman : ce sera A Hidden Place en 1986, qui raconte l’arrivée d’étranges voyageurs dans le quotidien sombre de la Grande dépression américaine.
Viendront ensuite plusieurs romans, dont Vice versa, Les fils du vent et Le vaisseau des voyageurs, parus en France chez J’ai Lu dans les années 90.
Mais c’est avec Darwinia en 1988, puis Bios et Les Chronolithes, publiés par Denoël / Lunes d’Encre, que Robert C. Wilson s’est taillé une réputation d’auteur à suivre pour le lectorat français.
Avec Spin [Prix Hugo 2006], il a entamé, pour la première fois, un cycle puisque le roman, qui conte la vie de trois personnages après que la Terre a été enfermée sous une membrane par de mystérieux extraterrestres, devrait connaître deux suites, dont la première, Axis, paraît en septembre 2009.
Robert C. Wilson réside toujours à Toronto avec sa femme et son fils [il s’est d’ailleurs fait naturalisé]
Choisir un auteur comme Wilson, lorsqu’on chronique, c’est un peu choisir la sécurité : on sait déjà à peu près où il risque de nous emmener ; on connaît l’évolution progressive de ses travaux (depuis Bios jusqu’à Blind Lake, en passant par l’excellent Chronoliths).
Je ne surprendrai donc personne en affirmant que « Spin » réhausse une fois de plus la barre qualitative de quelques degrés.
Utilisant une technologie quantique qu’ils ne comprennent pas totalement, les scientifiques des complexes de Crossbank et Blind Lake observent des planètes extraterrestres distantes de la Terre de plusieurs dizaines d’années-lumière et, tout particulièrement, un extraterrestre qu’elle appelle " le Sujet ", mais que tout le monde surnomme " le homard ", à cause de sa morphologie. Et voilà qu’un jour, le Sujet entreprend un pèlerinage qui pourrait bien lui être fatal.
Au même moment, l’armée américaine boucle Blind Lake et instaure une quarantaine qui tourne à la tragédie... [4ème de couverture]
Lorsque Gilles Dumay et Lunes d’Encre décident de consacrer un énorme pavé à Robert Charles Wilson, après avoir projeté cet auteur en haut de l’affiche avec le gros succès de Spin, la volonté est clairement de braquer un projecteur sur le bonhomme et de dire : "Voici un des plus grands écrivains contemporains de science-fiction." Même si le roman-titre est déjà disponible en poche chez J’ai lu, l’initiative est réjouissante.
Second inédit de Wilson à débarquer directement en Folio SF [après Bios il y a maintenant quelques années], Ange Mémoire fait dans le cyberpunk. Roman "de jeunesse", il explore déjà quelqu’un des univers les plus obsessionnels de l’auteur.
Dans les années 2020, un obélisque de plus de cent mètres de haut, bleu et glacial, apparaît soudainement sur une plage de Thaïlande.
Ce n’est que le premier d’une longue série qui défigurera dans les mois à venir Jérusalem, Damas, Bagdad, Istambul, mais aussi l’Afrique et bientôt les Etats-Unis.
Or ces chronolithes ne sont pas que des événements surnaturels... ce sont aussi des monuments commémorant des victoires à venir d’un mystérieux Kuin, des victoires datées... de 20 ans plus tard.
Un énorme vaisseau spatial est en orbite autour de la terre dans un futur très proche. Aucun message, aucune intention précise manifestée, rien. Le silence. Un silence qui, certes, bouleverse la conception cosmologique de l’humanité, mais qui ne change somme toute pas grand chose au quotidien.
Puis vient la nuit du rêve, où chaque être humain sur Terre se voit proposer un choix clair et net : rejoindre l’intelligence collective formée par plusieurs races extraterrestres au sein du vaisseau et, de fait, renoncer à l’humanité [mais gagner l’immortalité], ou bien refuser la proposition et rester tel quel...
Pas encore devenu LE Robert Charles Wilson qu’il est aujourd’hui, l’auteur canadien signe avec Les fils du vent un roman agréable, déjà annonciateur de l’excellence à venir. Mais si la chose se lit avec un plaisir très net, force est de reconnaître que l’histoire n’est pas en-core aboutie, que les personnages ne sont qu’esquissés, et que l’ensemble passe finale-ment à côté du chef d’oeuvre.
Isis est une découverte fondamentale, une planète à l’écosystème complexe, située à quelques années lumières de la Terre.
Problème : Isis est mortelle. La moindre de ses molécules est un poison pour l’Homme.
Alors les Hommes du XXIIème siècle ont créé Zoé Fisher, génétiquement adaptée à l’environnement d’Isis. Zoé a pour mission d’étudier ce monde et de le comprendre. Une mission derrière laquelle se cache bien des secrets...
DOSSIERS :
> L'interview - Robert Charles Wilson, encore lui. [septembre 2009]
Mr.C