Attaché à la Maison de Savoie, le Comté de Nice devient territoire français en septembre 1792 et département des Alpes-Maritimes le 4 février 1793. Le royaume de Piémont-Sardaigne se l'annexe de nouveau entre 1814 et 1860. Sous le Second Empire et après référendum, le département des Alpes-Maritimes revient définitivement à la France. L'arrondissement de Grasse, détaché du Var, lui est adjoint. Si l'arrière-pays niçois a longtemps servi de refuge aux rebelles, depuis déjà 1750, la Riviéra avait les faveurs des artistocrates anglais pour son climat hivernal privilégié.En 1871, avec la IIIe République, le département devient une collectivité

 

 

 

 locale sous la responsabilité du préfet. Il est doté d'une commission départementale rassemblant les conseillers généraux élus pour six ans. Il faudra attendre plus de cent ans et les lois de décentralisation pour que l'exécutif soit transféré au président du conseil général, élu par ses pairs.
Le département devient alors une collectivité territoriale responsable. Son action s'organise autour de quatre grands domaines: la solidarité, l'enseignement, l'aménagement et le cadre de vie. Ainsi, chaque jour, le conseil général oeuvre pour l'essor économique des Alpes-Maritimes et le bien-être de ses habitants.