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Afin de répondre aux besoins des collectivités locales, des acteurs économiques et de
la sociĂ©tĂ© dans son ensemble, le gouvernement a confiĂ© Ă lâInstitut GĂ©ographique
National (IGN) la mission de réaliser le
RĂ©fĂ©rentiel Ă Grande Ăchelle
(RGE) de
lâensemble du territoire national (mĂ©tropole et DOM). Il sâagit dâune image complĂšte,
continue, actualisée et lisible de notre territoire, à la fois dans ses aspects physique
et parcellaire, qui sera progressivement mise à disposition sur la totalité du territoire
pour ĂȘtre complĂšte en 2008.
La composante parcellaire du RGE est élaborée conjointement par la Direction
GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts (DGI) et par lâIGN, qui en rĂ©alise lâassemblage et la diffusion.
L a r Ă© a l i s a t i o n
d e l a c o m p o s a n te
p a r c e l l a i re d u R G E
R Ă F Ă R E N T I E L Ă G R A N D E Ă C H E L
L E
UN OUTIL INDISPENSABLE
Le plan cadastral est le support direct et indispensable de toute identification et
description physique de la propriĂ©tĂ© fonciĂšre. En matiĂšre dâinformation gĂ©ogra-
phique, et pour les Ă©chelles quâil couvre, il constitue une source documentaire
indispensable aux utilisateurs de données localisées.
Or nombre de ces utilisateurs (collectivités territoriales, services déconcentrés de
lâĂtat, distributeurs dâeau ou dâĂ©nergie, opĂ©rateurs de tĂ©lĂ©phonie, etc.) dĂ©veloppent
dĂ©sormais des systĂšmes dâinformation gĂ©ographique (SIG) et souhaitent, Ă cette
fin, disposer du plan cadastral sous une forme numérique.
UN CHANTIER EN TROIS ĂTAPES
La DGI a entrepris de répondre à ces besoins en trois temps.
âą
Temps 1, lancement dĂšs le dĂ©but des annĂ©es 1990 dâune politique de
vectorisation*
du plan cadastral dans le cadre de conventions signées avec les communes.
âą
Temps 2, acquisition des moyens informatiques pour confectionner des plans
neufs directement sous forme numérique et pour gérer les feuilles cadastrales
numérisées.
âą
Temps 3, numérisation par scannage (images) de la totalité des feuilles cadastrales
non disponibles en
mode vecteur*
fin 2004.
Les fichiers ainsi obtenus sont appelés plan cadastral vecteur pour les temps 1 et 2
et plan cadastral image pour le 3.
UNE GARANTIE DâACTUALITĂ
Seuls les services du cadastre peuvent garantir la mise Ă jour annuelle des
données fonciÚres en respectant les spécifications techniques compatibles avec
la fourniture des donnĂ©es initiales. Câest donc sur les donnĂ©es fonciĂšres de la DGI
Ă©tablies Ă partir des planches cadastrales scannĂ©es ou vectorisĂ©es que sâĂ©labore
la
composante parcellaire.
LA COMPOSANTE
PARCELLAIRE DU RGE
pour une meilleure description
de notre territoire
Vectorisation :
Numérisation en mode vecteur
Mode vecteur :
Description de lâespace par
des objets avec leur forme et
leur position, leurs couleursâŠ
sous forme de points, de lignes
et de surface.
Mode image :
Division de lâespace de maniĂšre
réguliÚre (en petits
rectangles) ; Ă chaque petit
rectangle (pixel) est associée
une ou plusieurs valeurs
décrivant les caractéristiques
de lâespace (exemple : dans une
image couleur, Ă chaque pixel
est associĂ© lâintensitĂ©
lumineuse des trois couleurs :
rouge, vert, bleu)
Géoréférencement :
Localisation dans lâespace
terrestre Ă lâaide de
coordonnées
[
Le rĂŽle central du cadastre
*
Glossaire
Une collaboration Ă tous les niveaux
LE CONCOURS DES COLLECTIVITĂS TERRITORIALES
Les collectivités locales qui ont mené à bien la vectorisation de leurs données
cadastrales en dehors de la convention avec la DGI et qui dĂ©sirent contribuer Ă
lâĂ©tablissement de la
composante parcellaire
sont invitées à prendre contact avec
les services fiscaux. DÚs lors que le format et la qualité des données sont jugées
compatibles, une procĂ©dure de conventionnement avec la DGI peut-ĂȘtre engagĂ©e.
Enfin, les communes sous convention dont les donnĂ©es nâauront pas encore Ă©tĂ©
vectorisées seront dans un premier temps diffusées en
mode image*
afin de
couvrir le territoire dans les meilleurs délais.
LâENRICHISSEMENT PROGRESSIF DES DONNĂES
La DGI transmet Ă lâIGN les plans, quâelle gĂšre et met Ă jour, en mode vecteur : soit
vectorisĂ©s dans le cadre dâune convention Ă©tablie avec des partenaires locaux, soit
issus de remaniements ou de remembrements. LâIGN les assemble. Les limites de
communes, de sections, de subdivisions de sections, de parcelles et le bĂąti sont les
éléments constitutifs de la composante parcellaire dans sa version vecteur.
La DGI continue Ă transmettre les plans issus de conventions Ă ses partenaires.
Les autres planches cadastrales sont scannées par la DGI qui les enrichit de
localisants parcellaires et les met Ă jour. Les fichiers obtenus sont transmis Ă lâIGN
qui les géoréférence, si nécessaire, et les assemble pour établir la
composante
parcellaire
en mode image sur la continuité de la France entiÚre. Ces données sont
complĂ©tĂ©es par dâautres Ă©lĂ©ments vectoriels : limites de communes, de sections,
de subdivisions de sections.
LE CROISEMENT DES SOURCES AU SERVICE DE
LA CONTINUITĂ GĂOGRAPHIQUE
Entre deux sections ou subdivisions de sections, les limites de parcelles sont
raccordĂ©es selon les mĂȘmes critĂšres que ceux utilisĂ©s par la DGI. LâIGN assure la
cohérence géométrique des données parcellaires avec les réseaux routier et ferré
tels quâils sont rĂ©vĂ©lĂ©s par les composantes orthophotographique et topographique.
Toutefois la composante parcellaire du RGE ne prévoit pas le traitement des points
sensibles (superpositions ou lacunes).
Enfin, LâIGN met Ă disposition de la DGI les paramĂštres de
géoréférencement*
des
feuilles cadastrales et une licence dâusage des orthophotographies dĂ©partemen-
tales au fur et à mesure de leur établissement ou de leur mise à jour. Par ailleurs,
lâInstitut mĂšne des travaux de recherche sur la vectorisation automatique des don-
nées cadastrales (le bùti et le contour des parcelles) contenues dans la compo-
sante parcellaire en mode image. Ces travaux seront mis Ă la disposition de la DGI.
Le gouvernement a confiĂ© Ă lâIGN la mission de constituer et de diffuser
un ensemble dâinformations cohĂ©rentes, dĂ©nommĂ© RĂ©fĂ©rentiel Ă Grande
Ăchelle, constituĂ© de quatre composantes :images issues de photogra-
phies aériennes (orthophotographies), topographique, parcellaire et
adresse. Ce vaste ensemble de données sera totalement disponible
pour 2008.
Fin 2003, lâorthophotographie couvre
lâensemble des dĂ©partements et la
topographie la moitié. La compo-
sante parcellaire, Ćuvre commune
de la DGI et de lâIGN, est rĂ©alisĂ©e
selon les modalités prévues par la
convention du 28 février 2001.
Enfin, lâadresse complĂšte le disposi-
tif et permet le repérage des diffé-
rents sites.
Pour atteindre ces objectifs, lâIGN
sâest vu conforter dans son rĂŽle
dâintĂ©grateur des donnĂ©es gĂ©ogra-
phiques de référence, quel que soit
le producteur. Le succĂšs futur de
cette ambitieuse entreprise repose
notamment sur le concours des
producteurs, et des communes.
La composante parcellaire et le RGE
www.ign.fr
Direction de la Communication
âą
136 bis rue de Grenelle, 75700 PARIS 07 SP
Tél : 01 43 98 83 06
âą
Télécopie : 01 43 98 82 83
âą
Mel : dircom@ign.fr