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Le relevé de décisions interministériel du 19 février 2001 précise : 

“L’IGN assurera l’en-

tretien de ce référentiel à un rythme au moins annuel. À cette fin, il organisera d’ici 2007
le système de recueil et de gestion des informations qu’il produit de façon à ce qu’un
objet déterminé ne donne lieu qu’à une opération de collecte unique quel que soit le
produit dans lequel cet objet apparaît.”

C’est dans cette optique que s'est mis en place dès la fin 2001 la mise à jour en conti-
nu reconduite et inscrite dans le contrat d'objectifs et de moyens signé entre l’État et
l’IGN le 10 septembre 2003.

La  mise  à  jour  en  continu 

de s  donnée s  du  RGE

R É F É R E N T I E L   À   G R A N D E   É C H E L L E

L'Etat a confié à l’Institut Géographique National la réalisation du Référentiel à Grande

Echelle (RGE), couvrant l’intégralité du territoire national. Celui-ci est constitué de

4 composantes : la composante orthophotographique (image numérique élaborée

à partir de prises de vues aériennes), la composante topographique (représentation

des éléments majeurs du paysage), la composante parcellaire (représentation des

emprises foncières issue du plan cadastral) et la composante adresse (identifica-

tion des rues, des bâtiments et des lieux-dits par leur nom et leur numéro).

L’IGN met tout en œuvre pour que les objectifs définis par la demande gouverne-

mentale soient totalement atteints en 2006 en particulier pour les composantes

adresse et topographique du RGE qui seront mises à jour annuellement.

Cette mission nationale pour laquelle l’IGN travaille en synergie avec des partenaires

permettra à tous d’accéder à une information géographique de meilleure qualité en

faisant faire de réelles économies à la collectivité.

CONTEXTE

En France, la demande de données géographiques possédant une bonne actualité

devient impérative depuis l’arrivée des techniques numériques. Pour satisfaire ce

besoin, l’IGN a dû changer de philosophie. En effet, jusque là, la mise à jour consis-

tait à récupérer toute l’information disponible sur un secteur fixé, ceci, avec une

périodicité définie (au minimum quelques années). Pour avoir partout et rapidement

une bonne actualité, il faut passer d’une logique d’opérations de mise à jour sec-

torielles périodiques à un suivi prospectif, thématique et continu des évolutions.

Une nouvelle édition de carte, par exemple, pourra alors être décidée en fonction

de son obsolescence et non plus en fonction des moyens disponibles. 

LA MISE À JOUR 
EN CONTINU 
DES DONNÉES DU RGE

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les objectifs définis par le gouvernement 

Principes de la mise à jour en continu

UN SUIVI PROSPECTIF DES ÉVOLUTIONS

La satisfaction des utilisateurs passe aujourd’hui par la livraison de produits dont

les informations sont le plus possible en accord avec la réalité du terrain. Cette actua-

lisation est facilitée par le développement du numérique dans le domaine de l’in-

formation géographique.

Être en contact avec ceux qui sont à la source de l’information et qui sont aussi

les principaux usagers des bases de données garantit l’élaboration d’un véritable

référentiel utile à tous. Cette démarche conduit l’IGN à se rapprocher de ses inter-

locuteurs et à privilégier un indispensable redéploiement de ses moyens de pro-

duction par un suivi prospectif, thématique et continu des évolutions.

LES PARTENARIATS

Comme il est précisé dans le relevé de décision interministériel, l’IGN devra éviter

toute redondance dans l’élaboration du RGE. De ce fait il établira systématiquement

des partenariats avec les organismes tels que les services déconcentrés de l’Etat,

les conseils généraux, les services d’incendie et de secours, les communautés

urbaines ou d’agglomérations, aptes à fournir une information fiable et régulière-

ment mise à jour. Une véritable politique d’intégration de données géographique

voit donc le jour, pour aboutir à terme à un entretien régulier et rapide du RGE.

La mise à jour porte en priorité sur les réseaux (routier, ferré, hydrographique, élec-

trique), la toponymie et les adresses. La mise à jour des limites administratives, du

parcellaire et du bâti se fera à partir de transmission par la Direction Générale des

Impôts des évolutions du plan cadastral.

Progressivement la mise à jour de la composante topographique du RGE sera éten-

due aux chemins et, en agglomération, aux équipements publics.

La mise à jour de la composante adresse s’appuiera sur les collectivités locales et

les organismes publics.

La composante orthophotographique du RGE est renouvelée tous les 5 ans.

Parallèlement, et c’est le second concept important, la mise à jour doit s’effectuer

grâce à une collecte unique. Une évolution du terrain ne sera collectée qu’une seule

fois et devra permettre la mise à jour de l’ensemble des produits cartographiques

et numériques de l’IGN.

Il s’agit donc bien d’une double révolution : l’IGN ne fera plus plusieurs fois la même

chose et intégrera les informations géographiques produites ailleurs.

Contenu de la mise à jour

COLLECTE ET CONTRÔLE 
DES DONNÉES

Plus de 100 personnes ont déjà été réparties entre les centres inter-régionaux depuis

2001 pour assurer le travail de collecte de données. Ces techniciens, interlocuteurs

uniques des collectivités, disposent de moyens informatiques performants, leur per-

mettant à la fois de saisir, de traiter les informations géographiques et de gérer leur ré-

seau de partenaires. Leurs compétences professionnelles et leur goût du relationnel ga-

rantissent  un  partenariat  de  qualité  avec  les  producteurs  locaux  de  données

géographiques.

Afin de contrôler l’homogénéité des travaux de collecte sur tout le territoire, les données

de mise à jour sont consolidées au plan national pour assurer le respect des spécifica-

tions des composantes du RGE et la cohérence de l’ensemble. La conservation et la dif-

fusion des données sont également traitées à ce niveau.

www.ign.fr

Direction de la Communication 

•

136 bis rue de Grenelle, 75700 PARIS 07 SP

Tél : 01 43 98 83 06 

•

Télécopie : 01 43 98 82 83 

•

Mel : dircom@ign.fr

Guadeloupe

Martinique

Réunion

Mayotte

Guyane

RÉPARTITION DES CENTRES

INTER- RÉGIONAUX POUR 

LA COLLECTE DES DONNÉES

La mise à jour en continu

n’est efficace quavec 

des moyens de collecte

proches des sources locales

d’information et des

évolutions elles-mêmes.

C’est pourquoi le

renforcement des moyens 

de production des centres

inter-régionaux de l’IGN 

est apparu nécessaire. 

Ces centres, au nombre 

de six :

■ 

Aix-en-Provence

`

■

Bordeaux, 

■

Lyon, 

■

Nancy, 

■

Nantes

■

Paris

Ces centres ont des zones

d’activité calées sur les

territoires des régions.

Organisation et moyens 
de la mise à jour en continu