1.
Présentation de la chaire
2. Objectifs et intérêts
3. Activités engagées
dans le cadre de la Chaire UNESCO en Communication
4. Modalités dorganisation
de la Chaire UNESCO en Communication
5. Les dernières nouvelles et
les prochaines activités de la Chaire
5.
Les dernières nouvelles et les prochaines activités
de la Chaire
Misse Misse est le professeur invité de la Chaire de
Grenoble en 2004
Misse Misse est professeur à l'université de Douala
au Cameroun. Il est déjà intervenu l'année dernière
lors des journées d'études sur l'Afrique. Cette année
il anime 5 séances de séminaire (du 27 février
au 25 mars 2004) destinées aux étudiants de Dea et de
thèse, sur les thèmes :
* Analyse et critique de la communication de développement
* Politique publique en matière de Tic en Afrique sub-saharienne.
L'intégralité des textes de ces séminaires sont
peu à peu mis en ligne sur le site de la Chaire de Grenoble.
Le 4 juin 2003 à 9h30 aura lieu une réunion du conseil
scientifique.
Après les journées Unesco des 26 et 27 mars...
La Chaire Unesco en communication internationale de Grenoble et Rhône-Alpes
a organisé un colloque les 26 et 27 mars. Ces journées
d’études étaient consacrées au rôle
des TIC et des médias dans le développement des pays
d’Afrique :
- la contribution des TICs au développement : quelle évaluation
?
- la libéralisation et l'extension des médias en Afrique
: quelles mutations de l'espace public ?
Dans le cadre des échanges internationaux de la Chaire, des
professeurs et doctorants du Cameroun et de la République démocratique
du Congo ont été invités et ont séjourné
plusieurs jours à Grenoble. Ainsi Marc Joseph Omgba, directeur
de l’ESSTIC à Yaoundé (Cameroun) et Duasenge Ekambo,
recteur de l’IFASIC à Kinshasa (Congo).
Ces journées d’études ont réuni une quarantaine
de participants. Elles se sont déroulées en deux temps
: le matin ont eu lieu des interventions de professeurs, chercheurs
et professionnels, et l’après-midi des doctorants ont
présenté l’avancée de leur travaux de recherche.
Ces discussions ont permis de dresser un tableau des questions et
limites liés aux TICs et aux médias dans les pays africains.
Ont ainsi été abordées dans la journée
du 26 mars les problèmes d’accès aux TICs et leur
appropriation par la population, l’action encore insuffisante
des pouvoirs publics afin de coordonner la diffusion égalitaire
des Tics sur l’ensemble des territoires. En effet, non seulement
le fossé numérique entre les pays du Nord et du Sud
se creuse, mais également à l’intérieur
des pays africains les Tics peuvent aggraver les inégalités
sociales et économiques déjà existantes. L'objet
de la discussion du 27 mars était le rôle des médias
dans l’émergence de l’opinion publique dans les
pays africains. Même si on a pu voir une évolution dans
les dernières décennies et une démocratisation
de la presse, les médias restent encore largement quadrillés
par les hommes politiques. Alors que la liberté de la presse
est aujourd’hui un acquis, le problème est désormais
celui de la consolidation et de la professionnalisation de cette presse.
Elle semble en effet s’être en partie décrédibilisée
auprès du lectorat par ce manque de professionnalisme et sa
trop forte politisation.
Quelques textes et une synthèse des interventions seront mis
en ligne peu à peu sur notre site.
Dernières activités :
Deux professeurs et 3 doctorants africains ont été accueillis
en mars-avril :
- Le professeur Marc Joseph OMGBA ainsi qu'un doctorant de Yaoundé
2 : M. Ndam.
- Le recteur Duasenge EKAMBO de l'IFASIC de Kinshasa ainsi que 2 doctorants
: Tombe Kabiena et Ntonda Kileuka.Deux journées d'études
ont été organisées durant la semaine du 24 mars
2003 :
- le 26 mars à Grenoble sur le thème : "La contribution
des TICs au développement : quelle évaluation ?",
- le 27 mars à Lyon sur le thème : "La libéralisation
et l'extension des médias en Afrique : quelles mutations de
l'espace public ?", suivi d'une intervention de Christian
Lallier.
En plus des invités et des "locaux", ont été
sollicités Annie Chesnaux-Loquay (CNRS, Bordeaux) et Marie-Soleil
Frere (Agence de la Francophonie).
Février 2003 :
Ouverture du nouveau site de la Chaire Unesco, entièrement
rénové et intégré à la charte graphique
de l'Université Stendhal. Conception et réalisation
: Didier Bieuvelet.
Le conseil scientifique de la Chaire Unesco s'est réuni par
deux fois, le 27 septembre 2002 et le 13 janvier 2003, pour discuter
des prochaines activités de la Chaire ainsi que des nouvelles
modalités d'actions.
Parmi les informations récentes, on note :
- l'obtention de bourses de mobilité MIRA auprès de
la région Rhônes-Alpes pour les déplacements des
professeurs et doctorants étrangers
- la possibilité de bénéficier d'un concours
financier de l'Etat au titre de la politique d'ouverture internationale
- la reprise de l'invitation de professeurs étrangers qui concernera
dans un premier temps Yaoundé 2 et l'IFASIC de Kinshasa
- l'organisation de 2 journées d'études en mars 2003.
2002-2003 :
Une nouvelle période commence pour la Chaire. En 2001-2002,
le conseil scientifique de la Chaire s'est donné une année
de réflexion pour envisager concrètement avec les partenaires
les possibilités d'extension du travail en réseau.
La chaire n'est cependant pas restée inactive pendant cette
période. Deux missions ont été effectuées
en Afrique, à Yaoundé par Jean-François TETU
et à Kinshasa par Bernard MIEGE, afin de développer
une coopération pour la formation de cadres universitaires,
et des séjours de doctorants et professeurs dans les universités
rhône-alpines.
A l’occasion du 10ème anniversaire du programme des Chaires
Unesco, l’Unesco a organisé à Paris du 13 au 15
novembre 2002 un Forum Mondial réunissant de nombreux responsables
de chaires du monde entier ainsi que les acteurs privés ou
publics associés au programme. Bernard Miège, responsable
de la Chaire Unesco en communication internationale à Grenoble
était présent.
Ce rendez-vous de la coopération universitaire internationale
a été l’occasion de faire le bilan de ces 10 années
et d’échanger sur les thématiques, les types d’action,
les partenariats, les financements, les problèmes rencontrés.
Le plan de développement pour les années futures, adopté
en session de clôture, renforce les objectifs initiaux du programme
et vise à accélérer le processus de transfert
et de partage de connaissance entre les pays.
La Commission Nationale Française pour l'Unesco a participé
à ce Forum international et pour cet événement
elle a éditée un ouvrage sur les chaires Unesco en France.
Ce document met en relief les caractéristiques et l’originalité
des chaires Unesco en France et contient une contribution de chaque
chaire présentant ses objectifs, ses résultats, ses
partenariats et ses perspectives. Ce document est disponible sur demande
auprès de la Commission : http://www.unesco.org/comnat/france
Mise
à jour: 13 mai 2003