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ACTUALITÉS
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Dernière
mise à jour : 16 avril 2003
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Un
centre de recherche de pointe en quête d'un nouveau créneau mondial
(Daniel Clery)
16 avril 2003Au cours des quatre dernières décennies, le
Centre international de physique théorique (CIPT)
Abdus Salam de Trieste (Italie), a accueilli plus de 80.000 physiciens
du monde en développement qui ont tiré profit de leur immersion
dans un environnement de recherche et de formation de première classe.
Mais, dans cet article, Daniel Clery relate la crainte que le zèle
missionnaire qui a étayé la fondation et l'entretien du centre -
dont l'objectif initial était d'encourager la recherche en physique
dans les pays en développement - ne s'affaiblisse. Diverses propositions
pour aller de l'avant sont avancées. Certaines suggèrent que le
centre devrait rechercher un statut officiel en tant que bureau
des Nations Unies consacré à encourager la science dans le monde
en développement. D'autres, entre temps, suggèrent la création de
centres affiliés dans des pays tels que l'Inde et le Brésil, dont
les physiciens ont tiré grand profit de l'expérience du CIPT et
qui sont à présent en mesure d'apporter leur soutien à des collègues
de pays avoisinants plus pauvres. (Source: Science
magazine 300, 241 (2003)).
Les
rivières en crue s'apprêtent à dévaster
le Bangladesh
14 avril 2003 Des
chutes de pluie torrentielles provoquées par le changement
climatique vont submerger les rives du Bangladesh et pourraient
accroître les inondations d'au moins 40% dans le pays, selon
une nouvelle étude.
La
plupart des modèles climatiques s'accordent à estimer
que l'Asie du Sud-Est pourrait observer des précipitations
de 20% supérieures à leur niveau habituel si les températures
à l'échelle de la planète s'élevaient
de 5%. Mais, selon Monirul Qader Mirza, l'expert bangladais sur
les ressources en eau auprès de l'Université de Toronto
(Canada) qui a effectué l'étude, à ce jour
personne n'a enquêté sur la manière dont les
fleuves du Bangladesh pourraient réagir.
L'équipe
de Mirza a rassemblé des données sur les rapports
existant entre les précipitations actuelles et le flux des
trois principaux fleuves du Bangladesh. Ils ont alors effectué
une simulation sur ordinateur sur la façon dont divers facteurs
affectent le débit à l'intérieur des bassins
fluviaux et en sont arrivés à la conclusion que les
terres disponibles pour les cultures seraient fortement réduites
en raison des inondations. Les décideurs politiques devraient
commencer à étudier les mesures correctives destinées
à éviter de soumettre les fermiers à des pressions
insoutenables, prévient Mirza. (Source:
Newscientist).
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L'ÉVÉNEMENT |
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Rapport
sur le Forum mondial des Chaires UNESCO
Le rapport général du Forum mondial des Chaires UNESCO, qui
s'est tenu du 13 au 15 novembre 2002 au Siège de l'UNESCO à Paris,
est à présent disponible sur le portail
web UNESCO/UNITWIN. Le programme UNITWIN/UNESCO s'attache à
encourager les universités, les instituts d'enseignement supérieur
et de recherche, tant du domaine privé que public, à se jumeler
et à signer des accords de coopération scientifique. Il est alors
demandé aux universités d'étendre ces accords à d'autres universités
de façon à constituer des réseaux. Ceci permet à certains instituts,
notamment dans les pays en développement, de rompre leur isolement
et de faciliter leur accès et leur utilisation de la technologie
en information et en communication la plus récente. Il aide aussi
à sceller des partenariats universitaires qui orientent les étudiants
vers des disciplines appropriées aux besoins de leur pays. Sur un
parcours de dix ans, le nombre des chaires a essaimé à plus de 500,
réparties dans 113 pays. Elles ont toutes été constituées sur la
base d'accords officiels établissant des liens avec l'UNESCO. Des
milliers d'enseignants et d'étudiants à travers le monde sont concernés,
ainsi que des partenaires importants, telles que des ONGs et des
entreprises privées qui contribuent un financement non négligeable.
Les projets UNITWIN ont reçu un soutien de quelque 30 millions de
dollars au cours des cinq dernières années.
Nouveau
Secrétaire-général pour Ramsar
Le Secrétaire du Programme lHomme et la Biosphère
(MAB) de lUNESCO, Peter Bridgewater, a été nommé
Secrétaire-général de la Convention de Ramsar
et quittera ses fonctions actuelles à lUNESCO lété
prochain. Continuer Consulter le communiqué
de presse dans son intégralité.
Programme
de bourses pour lobservation de locéan
Le
Partenariat pour l'observation de l'océan mondial (POGO)
et ses partenaires, lUNESCO- COI et SCOR accorderont la priorité,
dans le cadre de leur programme de bourses 2003, aux candidats originaires
de la région de lOcéan indien qui sont actuellement
impliqués, ou qui prévoient de lêtre,
dans des initiatives du Système mondial d'observation de
l'océan pour lOcéan indien. La date limite pour
la soumission des candidatures est le 15 avril 2003. Continuer
(lien en anglais seulement).
Défi
pour les scientifiques du monde entier
A
huit mois du Sommet mondial sur la société de l'information, le
Secrétaire-général des Nations Unies Kofi Annan
a adressé un message aux scientifiques du monde entier dans
lequel il vante les efforts quils déploient, tout en
relevant les inégalités auxquelles ces efforts sont
en butte et qui se retrouvent dans la façon dont les bienfaits
qui en résultent sont mis en commun à travers le monde.
Surmonter ces inégalités exigera lengagement
des scientifiques et des institutions scientifiques, dit-il. «
Aucun pont que la science puisse construire pour atténuer
les disparités entre les riches et les pauvres nest
suffisamment solide pour supporter le poids de la violence et de
la guerre. Si la science doit réaliser tout son potentiel
et sinspirer des grands esprits de chaque pays » constate-t-il,
« nous devons nous appliquer à mettre un terme aux
conflits et à les prévenir. Les scientifiques eux-mêmes
ont également un rôle essentiel à jouer en la
matière. » (Continuer
: lien en anglais seulement).
Premières
impressions du Forum mondial sur l'eau
Lors d'un entretien accordé à une chaîne
de télévision française à son retour
du Forum mondial sur
l'eau à Kyoto, Janos Bogardi note que la diversité
culturelle est fondamentale pour l'efficacité des solutions
envisagées aux problèmes de l'eau et que "cette
approche est un aspect neuf dans la réflexion que nous menons".
En réponse à une question sur la répartition
entre le public et le privé pour la maîtrise de l'eau,
Bogardi explique que ce fut une question très aiguë
au Forum. "D'un côté, ne pas avoir accès
à l'eau potable va à l'encontre de la dignité
humaine, dit-il."D'un autre côté, il faut réaliser
que l'accès à l'eau a un coût. Les investissements
sont énormes." Il rappelle que l'eau potable est une
partie minuscule de la consommation de l'eau et que le véritable
défi s'applique à l'eau dans le domaine de l'agriculture.
(Lire
l'entretien) Contact: Jonas
Bogardi.
La
date limite pour les Prix scientifiques avance à grand pas
Les Etats membres qui souhaitent proposer un candidat pour
le cru 2003 des Prix scientifiques UNESCO doivent se souvenir que
la date de soumission à lUNESCO des candidatures par
le biais des Commissions nationales pour lUNESCO est le 15
mai. Pour en savoir plus sur la façon de postuler pour le
Prix Javed Husain pour les jeunes scientifiques, le Prix Carlos
J. Finlay de microbiologie, le Prix scientifique UNESCO pour le
développement et le Prix Kalinga pour la vulgarisation de
la science, aller sur la page web prix
scientifiques UNESCO ou contacter Yoslan
Nur.
Candidatures
ouvertes pour le Prix Avicenne pour l'éthique dans la science
La
date limite pour la première édition du Prix Avicenne
pour l'éthique dans la science, organisé par l'UNESCO
est le 20 avril 2003. Les candidats devraient avoir participé
à des travaux de recherche scientifique de haut niveau dans
le domaine de l'éthique de la science et de la technologie.
Ils pourraient être sélectionnés par leur gouvernement
s'il fait partie des 188 Etats membres de l'UNESCO ou par une organisation
non-gouvernementale (ONG)
internationale entretenant des relations officielles avec l'UNESCO.
Chaque gouvernement ou ONG a la possibilité de sélectionner
un individu ou un groupe. Le prix consiste en une médaille
en or représentant Avicenne (Ibn Sina, 981-1037 après
J.-C., le plus célèbre physicien, philosophe, encyclopédiste,
mathématicien et astronome de son époque), d'un diplôme,
d'une somme de 10.000 $ et du séjour d'une semaine dans une
université de la République islamique d'Iran. Le jury
est composé de trois membres de la Commission mondiale d'éthique
des connaissances scientifiques et des technologies (COMEST).
Pour obtenir un dossier de candidature, écrire à la
Secrétaire du Prix Avicenne, Mme Teresa Fuentes Camacho,
UNESCO, 1 rue Miollis, 75732 Paris, France ; comest@unesco.org
L'inertie
politique exacerbe la crise de l'eau
Pour reprendre un rapport des Nations Unies qui a été
rendu public ce jour, la crise mondiale de l'eau, en butte à
«l'inertie des dirigeants», atteindra des niveaux sans
précédent dans les années à venir et
« l'accroissement de la pénurie en eau par habitant
frappera de nombreuses régions du monde en développement
». Les ressources en eau régresseront régulièrement
en raison de la croissance de la population, de la pollution et
du changement climatique prévisible. Le rapport mondial sur
la mise en valeur des ressources en eau - L'eau pour les hommes,
l'eau pour la vie - constitue le plus exhaustif tour d'horizon actualisé
de la situation des ressources en eau. C'est la contribution intellectuelle
la plus importante qui ait été apportée au
Forum mondial de l'eau qui démarre à Kyoto (Japon)
le 13 mars et à l'Année
internationale de l'eau douce, qui est organisée sous
la houlette de l'UNESCO et du Département des Affaires économiques
et sociales internationales des Nations Unies.
D'ici
le milieu du siècle, au niveau mondial, 7 milliards de personnes
réparties dans 60 pays au pire seront confrontées
à la pénurie d'eau, au mieux 2 milliards répartis
dans 48 pays, selon les facteurs pris en compte : croissance de
population et politiques adoptées. Le changement climatique
sera responsable, au niveau mondial, d'environ 20% de l'accroissement
de la pénurie d'eau, selon le rapport. Les régions
humides connaîtront probablement des pluies plus fréquentes,
alors que celles-ci tendront à diminuer et à devenir
irrégulières dans de nombreuses régions prédisposées
à la sécheresse et même dans certaines régions
tropicales et sous-tropicales. La qualité de l'eau empirera
en raison de la hausse de la pollution et de la température
de l'eau. Vous pouvez lire le communiqué de presse complet
en anglais,
arabe,
espagnol,
français,
japonais,
russe
et consulter le résumé
en 7 langues.
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PLEINS
FEUX SUR JOHANNESBURG |
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Améliorer
la gestion des bassins transfrontaliers
Un
partenariat de Type 2 relatif à la gestion internationale
des ressources aquifères partagées (ISARM)
a été lancé par lUNESCO, lAssociation
internationale des hydrogéologues et autres partenaires à
Johannesburg en septembre dernier. Entre cette date et 2007, lISARM
devra mettre en place des recommandations relatives à la
gestion des ressources aquifères transfrontalières
et des bassins fluviaux partagés, au nombre de 260 et plus
à travers le monde.
Un
principe directeur de cette initiative de Type 2 sadressera
plus particulièrement aux eaux de surface et aux eaux souterraines
dont la gestion devra être étudiée en tenant
compte de leur interdépendance et non en les considérant
comme des éléments isolés.
Lors
dune réunion qui se tiendra en juin prochain au Pérou,
les partenaires rendront public un inventaire des aquifères
transfrontaliers dans les Amériques, avec la collaboration
de lOrganisation des Etats américains. Contacter :
a.aureli@unesco.org.
L'UNESCO,
agence de file pour la Décennie
L'Assemblée
générale des Nations Unies a officiellement adopté,
à l'unanimité, le projet de résolution relatif
à la Décennie des Nations Unies pour l'éducation
en vue du développement durable qui débutera en 2005,
et dont l'idée a été lancée fin 2002
au cours de la 57ème session de l'assemblée générale.
Le plan de mise en oeuvre adopté par le Sommet mondial sur
le développement durable qui s'est tenu en septembre 2002
avait recommandé l'adoption de la Décennie par l'assemblée
générale.
En
tant qu'agence de file pour promouvoir la Décennie, l'UNESCO
est tenue de mettre au point un plan de mise en oeuvre international,
en consultation avec les autres agences du système des Nations
Unies, les OIGs, les ONGs et autres partenaires.
Les
suites du sommet constituent « juste un début »
Pour
citer le Secrétaire général des Nations Unies,
Kofi Annan, il s'agit « juste d'un début ». La
série d'engagements définis d'un commun accord par
les gouvernements dans le plan de mise en uvre adopté
le 4 septembre par le Sommet mondial sur le développement
durable à Johannesburg (Afrique du Sud) embrasse plusieurs
objectifs ambitieux. Ceux-ci sont appuyés par des communiqués
des gouvernements spécifiques aux programmes et par des initiatives
de partenariat. (Archives sur Johannesburg). Continuer
Plus
de 220 partenariats, d'un montant total de 235 millions de dollars,
ont été définis lors du Sommet afin de mener
à bien les engagements des gouvernements et beaucoup d'autres
ont été annoncés en dehors des délibérations
officielles du Sommet. Environ 16 de ces partenariats font intervenir
directement l'UNESCO.
Le
Sommet a également pu apprécier l'annonce faite par
la Thaïlande et la Chine de leur ratification récente
au protocole de Kyoto, ainsi que l'engagement de la Russie et du
Canada de les suivre sur cette voie dans un avenir proche. En ratifiant
le protocole de Kyoto qui couvre une période de cinq ans
- par lequel les pays s'engagent à ramener d'ici 2012 les
émissions de gaz à effet de serre aux niveaux d'avant
1990 - la Russie lui permettra d'entrer en vigueur.
Les
entreprises suivantes présentent un intérêt
particulier pour le programme des sciences de l'UNESCO :
En
ce qui concerne l'eau et l'assainissement, les pays s'engagent à
réduire de moitié le nombre d'habitants qui n'ont
pas accès à de l'eau non polluée et à
des systèmes d'assainissement individuels d'ici 2015 ; cette
initiative a été appuyée par la déclaration
faite par les Etats-Unis d'investir 970 millions de dollars dans
des projets liés aux ressources en eau au cours des trois
prochaines années et celle de l'Union européenne de
mettre sur pied des partenariats afin de répondre aux nouveaux
objectifs, essentiellement en Afrique et en Asie centrale. Les Nations
Unies ont reçu des propositions relatives à 21 autres
initiatives de partenariat dans le domaine de l'eau et de l'assainissement,
pour un montant minimum de 20 millions de dollars supplémentaires.
Dans
le domaine de la biodiversité, les signataires s'engagent,
dans le cadre du plan de mise en uvre, à réduire
la perte de la biodiversité d'ici 2010, à rétablir
les ressources halieutiques à des rendements maximaux durables
d'ici 2015, à établir d'ici 2012 un réseau
représentatif de zones maritimes protégées
et à favoriser d'ici 2010 l'accès des pays en développement
à des solutions respectueuses de l'environnement, en remplacement
des produits chimiques qui appauvrissent la couche d'ozone. Ces
engagements sont repris par les 32 initiatives de partenariat soumises
aux Nations Unies, lesquels s'accompagnent de fonds supplémentaires
d'un montant de 100 millions de dollars, ainsi que par l'annonce
faite par les Etats-Unis de débloquer 53 millions de dollars
entre 2002 et 2005 pour des activités de mise en valeur des
forêts. Des propositions de financement par le Fonds pour
l'environnement mondial de la mise en uvre de la Convention
des Nations Unies sur la lutte contre la désertification
dans les pays gravement touchés par la sécheresse
et/ou la désertification, en particulier en Afrique ont été
adoptées par le Sommet et auront des retombées majeures
sur l'amélioration des méthodes de culture dans les
terres arides. Les Etats-Unis ont déclaré qu'ils investiraient
90 millions de dollars en 2003 dans la mise en valeur durable de
l'agriculture. Quelque 17 propositions de partenariat ont été
faites aux Nations Unies, accompagnées d'un fonds supplémentaire
d'au moins 2 millions de dollars.
En
ce qui concerne l'énergie, les pays s'engagent dans le cadre
du plan de mise en uvre à étendre l'accès
aux services énergétiques modernes aux deux milliards
d'êtres humains qui en sont privés, sans toutefois
échelonner la mise en place des énergies renouvelables.
Toutefois, ils se sont engagés à adopter l'énergie
verte et à cesser progressivement les subventions au profit
de types d'énergie non compatibles avec le développement
durable. En coulisses, un groupe des 9 plus grandes compagnies d'électricité
ont signé des accords afin de réaliser des projets
sur l'énergie durable dans les pays en développement
et l'Union européenne (UE) a déclaré qu'elle
mettrait en place en 2003 une initiative de partenariat sur l'énergie
d'un montant de 43 millions de dollars. La Banque mondiale est citée
par UNWIRE pour le lancement lundi, d'un « Community Development
Carbon Fund » d'un montant de 100 millions de dollars, en
collaboration avec l' « International Emissions Trading Association
», afin de financer des projets de faible envergure dans les
pays en développement afin de réduire les émissions
de gaz à effet de serre. (Source : site web des Nations Unies
sur le Sommet de Johannesbourg).
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