Grands Dossiers n°65 - décembre 2021- janvier - février 2022
La crise a renforcé les peurs, les replis, les appréhensions. Mais elle a aussi révélé les aspirations pour un ailleurs, nourri les utopies, encouragé les solutions imaginatives. Antonio Gramsci disait : « Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres. » Où va le monde dans le clair-obscur de la crise ? Nous ne le savons pas. Nous savons en revanche que nous sommes les seuls auteurs de l’histoire en train de s’écrire. Il ne tient qu’à nous que ce nouveau monde, notre monde, ne soit pas celui des monstres.