Cultes et pratiques rituelles
4077APOTHÉOSE
C'est la « transformation en dieu ». L'apothéose désigne la divinisation des empereurs romains après leur mort. Cette notion, étrangère en elle-même aux conceptions religieuses des Romains, était cependant connue par des précédents « historiques » (disparition de Romulus lors d'une séance du Sénat et sa transformation en être divin) et philosophiques (les stoïciens, les platoniciens et les pythago […] Lire la suite
BOUDDHISME (Les grandes traditions) - Bouddhisme tibétain
C'étaient aussi les religieux qui avaient la charge d'accomplir la majeure partie du culte : les laïcs assistaient occasionnellement aux cérémonies, mais n'y participaient pas. Leur rôle se bornait à être les donateurs qui fournissaient l'argent ou les denrées nécessaires à la subsistance du clergé ou aux rituels ; ils étaient aussi les « patrons » qui commandaient des cérémonies pour les divers é […] Lire la suite
CULTE
Une consigne de Calvin, directement inspirée de saint Paul, suggère ce que peut être le culte comme éthos, comme comportement global : il faut, dit Calvin, que l'existence entière soit un hommage à la gloire de Dieu. Le culte est dans la vie autant que la vie dans le culte : il l'est même davantage, quand la consigne est donnée par la forme la moins cérémonielle du christianism […] Lire la suite
DELPHES
Pour les Grecs, Delphes était le centre géographique du monde : les deux aigles dépêchés par Zeus depuis les bords du disque terrestre s'y étaient rejoints. Aussi le nombril (omphalos) terrestre y était-il représenté dans la fosse oraculaire (adyton) du temple sous la forme d'une masse ogivale, couverte d'un réseau de lai […] Lire la suite
FLAMINE
Prêtre romain attaché au service d'un dieu déterminé à l'exclusion de tout autre. D'où il ne suit pas que toutes les divinités honorées à Rome aient eu leur flamine : seuls les dieux de la triade primitive, Jupiter, Mars et Quirinus (flamines majeurs), plus douze dieux secondaires, la plupart du temps fort obscurs (flamines mineurs), avaient reçu ce privilè […] Lire la suite
GENTILICES CULTES
Propres à certaines gentes, c'est-à-dire à certains clans patriciens, les cultes gentilices doivent être rigoureusement distingués des cultes domestiques qui se célébraient dans le cadre d'une famille au sens étroit du mot et au domicile de cette famille. Les cultes gentilices avaient leurs rites particuliers et leurs sanctuaires. Très archaïques, ils sont en général fort mal c […] Lire la suite
GLOSSOLALIE
Le don des langues, ou glossolalie (du grec glôssa, « langue », et lalein, « parler »), est un phénomène religieux, de type mystique ou paranormal, qui fait que certaines personnes ont le pouvoir de s'exprimer de manière à être entendues et comprises dans une langue qu'elles n'ont pas apprise ou d'utiliser leur langue propre de telle sorte que les auditeurs […] Lire la suite
GRANDE MÈRE DES DIEUX
Divinité orientale et gréco-romaine connue habituellement sous le nom de Cybèle dans la littérature de la Grèce et de Rome depuis le ve siècle environ, la Grande Mère des dieux avait également plusieurs autres appellations, certaines de celles-ci provenant de lieux célèbres où l'on rendait un culte à cette divini […] Lire la suite
MANTRA
Les mantras, formules sacrées à usage liturgique, rituel, spirituel ou magique, jouent un rôle essentiel dans la tradition socio-religieuse indienne, de l'époque védique (− IIe millénaire) à nos jours et, avec le bouddhisme, ils se sont répandus au Tibet, en Asie du Sud-Est et en Extrême-Orient. Les […] Lire la suite
OṂ
Monosyllabe qui constitue, selon la tradition hindoue, le mantra par excellence, c'est-à-dire la meilleure expression rituelle sonore du sacré. Les religions indiennes (hindoue, bouddhique, jaïn) utilisent, en effet, dans leurs liturgies respectives, non seulement des chants et des prières de type classique, mais aussi de […] Lire la suite
ORACLE
Plus ou moins consciemment, les hommes voient dans tel ou tel événement inattendu un signe capable d'orienter leur conduite ; ils ont souvent chargé des exégètes d'interpréter certains phénomènes – foudre, éclipses, crues de rivières, naissances anormales, rêves – : interprétations parfois codifiées, avec la méthode à suivre pour écarter le présage s'il es […] Lire la suite
RITUEL
Pour définir la notion de rituel, l'anthropologie sociale éprouve une difficulté qui tient au moins à deux raisons. D'une part, cette notion est associée à d'autres, dont l'usage est fluctuant, notamment celles de cérémonie, de coutume, d'étiquette, de rite, de ritualisation, d'autant plus qu'on les rencontre ailleurs qu'en ethnologie, par exemple en é […] Lire la suite
SACERDOCE
L'histoire des religions présente l'exercice du sacerdoce et la figure du prêtre sous les traits les plus variés, parfois les plus contrastés. Mais, pour que des spécialistes du sacré apparaissent dans une société et s'y maintiennent comme corps, il faut toujours qu'une répartition de la puissance ait été faite. Il faut, en particulier, que deux conditions se […] Lire la suite
YOGA
La tradition indienne, tant hindoue que bouddhique, désigne sous le nom de yoga (« action d'atteler, de maîtriser, de dompter ») une technique de salut originale qui se propose de libérer l'âme de sa condition charnelle par l'exercice de disciplines psychiques et corporelles. Le point de départ en est la […] Lire la suite
ZOROASTRISME
La persistance du culte zoroastrien offre des données plus sûres. Le Yasna est tout entier consacré au sacrifice du haoma et les rubriques, notées en pehlevi, sont, dans l'ensemble et avec des variantes assez légères, encore en vigueur aujourd'hui. Le pressurage de tiges de haoma (sanskrit : soma) fournit une liqueur qui est consommée dans un mélange de lait et d'eau en offrand […] Lire la suite
Sanctuaire d'Athèna Pronaia, Delphes
Plan du sanctuaire d'Athèna Pronaia, au lieu-dit Marmaria, à l'entrée ouest de la ville antique de Delphes, du côté d'Athènes et de la Béotie. Les deux temples doriques successifs d'Athèna, le temple périptère en tuf (« pôros ») du Péloponnèse, construit vers 500 av. J.C....
Crédits : Encyclopædia Universalis France
Sur ce personnage qui se tient dans la position du lotus sont représentés les divers « centres » ou chakras du corps subtil ; la Kundalini ou « puissance du serpent » doit, depuis la base du tronc, les traverser et les ouvrir l'un après l'autre, faisant fleurir le lotus...
Crédits : Encyclopædia Universalis France