CENTRALISME
Carte mentale
Élargissez votre recherche dans Universalis
Si on distingue traditionnellement l'État de structure simple – l'État unitaire – et l'État de structure complexe – l'État composé –, certains juristes soutiennent que seul existerait l'État unitaire, détenteur exclusif de la souveraineté. Certes, la confédération n'est qu'une confédération d'États et l'« omnicompétence » qui caractérise l'État fait défaut à la fédération. Mais cette dernière revêt, au moins dans l'ordre international, toutes les caractéristiques de l'État et, dans les faits, ces querelles ne considèrent pas les systèmes intermédiaires existants et les phénomènes politiques qui caractérisent l'évolution des formes d'organisation de l'État. Il devient ainsi de plus en plus artificiel d'opposer les formes d'État entre elles, tant il existe surtout des différences de degrés entre ce qui apparaît être davantage des formes transitoires de compromis que des modèles immuables.
1
2
3
4
5
…
pour nos abonnés,
l’article se compose de 3 pages
Écrit par :
- David ALCAUD : docteur en science politique, chargé de recherche au Centre interdisciplinaire pour la recherches comparative en sciences sociales, maître de conférences à l'Institut d'études politiques de Paris
Classification
Les derniers événements
19 novembre 2013 Népal. Élection d'une Assemblée constituante
Ces deux formations sont favorables au centralisme. Partisan du fédéralisme ethnique, le Parti communiste népalais maoïste, dont est issu le Premier ministre Baburam Bhattarai, subit un important revers, avec 15,2 p. 100 des suffrages et 84 élus. Il dénonce des fraudes. Le taux de participation est de 77,5 p. 100. […] Lire la suite
19-21 juin 1998 Vatican – Autriche. Visite du pape Jean-Paul II en Autriche
Cette affaire et la nomination par Rome de plusieurs évêques ultraconservateurs ont renforcé, parmi le clergé et les fidèles, le mouvement de contestation de la hiérarchie et du centralisme romain baptisé « Nous somme l'Église ». Quoique prônant le « dialogue », le pape n'évoque pas la crise de l'Église autrichienne. Il ne parvient pas à mobiliser les foules, tant lors de la messe célébrée à Sankt Pölten, le 20, que lors de la cérémonie de béatification d'une religieuse et de deux prêtres, le 21, à Vienne. […] Lire la suite
29 janvier 1994 France. Robert Hue élu secrétaire national du Parti communiste
Les délégués approuvent la réforme des statuts qui prévoit l'abandon du « centralisme démocratique », principe d'organisation des partis communistes empêchant la formation de tendances en leur sein. Toutefois, la présentation de plusieurs motions lors des congrès reste interdite, de même que l'inscription de formulations « alternatives » dans le texte de la motion unique. […] Lire la suite
18-22 décembre 1990 France. XXVIIe congrès du P.C.F.
Le 19, Anicet Le Pors propose, sans succès, l'abandon du principe du centralisme démocratique, tandis que, les jours suivants, le dialogue de sourds entre majoritaires et contestataires fait place, petit à petit, à une discussion plus ouverte. Le projet de résolution finale peut ainsi être amendé, mais d'une manière que les partisans du changement jugent encore trop limitée. […] Lire la suite
4-27 février 1990 U.R.S.S. Adoption par le Soviet suprême d'un régime présidentiel
Dans son discours inaugural, Mikhaïl Gorbatchev, résolu à accélérer le changement, préconise l'abolition de l'article 6 – donc l'instauration du multipartisme –, la création d'un poste de président, l'abandon du centralisme démocratique au sein du parti ainsi que la reconnaissance de la propriété privée. Le 7, après trois jours d'intenses débats au cours desquels les conservateurs, menés par Egor Ligatchev, critiquent ses propositions, Mikhaïl Gorbatchev réussit à faire approuver la plupart de ses réformes. […] Lire la suite
Pour citer l’article
David ALCAUD, « CENTRALISME », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 26 janvier 2022. URL : https://www.universalis.fr/encyclopedie/centralisme/